L'Heure Mauve
14 août 2022
Passeggiata Matinale © Chiara D
Chiacchierate © Chiara D
Arbre Masqué "SuperWood" by Chiara D.
Lézard ©Chiara D
Sirène de Scilla © Chiara D
Ma "petite histoire à rêver et à vivre" vous emmène cette semaine, sur la mer du Détroit de Messine,
qui sépare la Calabre de la Sicile.
Barnabé au Marché © Chiara D
Le Pêcheur © Chiara D
© Chiara D. Au Coeur de la Lumière
© Chiara D. #Cadeau de la Nature
Le chien Pop adorait les voyages.
Surtout ceux qui l'amenaient en Italie, chaleur du soleil, promenades matinales au bord de mer, à l'heure où il y a encore une légère brise, le Gran Caffè où une gamelle d'eau l'attend toujours, visites où l'on a droit à plein de câlins ... et de bonnes choses à manger , soirées en plein-air ...
Il ne comprenait pas pourquoi cela n'arrivait plus, depuis tellement longtemps.
Alors, chaque occasion de sortie, même moins loin, même moins longtemps ... c'est la fête !
La promenade auprès des bateaux, quel beau jour !
Bien sûr, ce n'est pas la mer, bien sûr, ils sont tous sagement amarrés, mais que c'est réjouissant !
Quelles bonnes odeurs !
Quel plaisir de croiser et saluer des copains, de jouer, de courir !
Sourire accroché à sa petite bouille, Pop rentre, heureux et fatigué, à la maison, fait le tour du jardin,
et se repose, sous le cyprès, tout au bonheur de l'instant présent !
Et Elle, en le regardant, se remémore, sans bien savoir pourquoi, cette question "Quelle est la vraie nature du Zen ? Le cyprès dans le jardin"
Zia Chiara
Il pleuvait, sans cesse, depuis des jours et des jours ...
Elle avait l’impression de n’en plus pouvoir supporter davantage, de ne plus pouvoir imaginer la fin, de voir bouché l’horizon de sa vie.
La seule chose qu’elle arrivait encore à faire, c’était d’enfiler bottes et ciré, pour aller marcher, et marcher encore, seul moyen de retrouver un minimum de sensations, de remettre en marche aussi son esprit, de recommencer à penser.
Les mauvaises nouvelles se succédaient, un jour pluies violentes, un autre bourrasques de vents, neige, verglas, inondations ...
Elle persista, néanmoins, à sortir pour ses « pélerinages» quotidiens, en variant les destinations, pour se nourrir, au moins, d’une variété de paysages.
Les champs ressemblaient à des étangs, les arbres se retrouvaient troncs dans l’eau, les bords des cours d’eau se retrouvaient inondés, dans une désespérance sans fin.
Et arriva le moment magique, la LUMIERE parvint à fendre les nuages, et à reprendre le pouvoir sur ces sombres paysages !
« Le pouvoir de cette lumière, cadeau du ciel et de l’univers, change tout, se dit-elle ! Son esprit se remit à fonctionner à toute allure, avec le retour des idées créatives, qui allaient se transformer en projets, réalités, en moments de joie !»
Zia Chiara
La vie de la famille a beaucoup changé !
C’est ce que constate Lady, la petite poilue à 4 pattes, membre de la famille.
Finies les grandes réunions, où 20 convives à 2 pattes se retrouvaient autour de la table, pendant que
Lady retrouvait ses cousins Jazz et Pop, pour chahuter, courir, grapiller une friandise, de ci, de là, et profiter de pleins de câlins.
C’est plutôt déstabilisant, trouva Lady.
Et pourtant, se dit-elle, ce nouveau mode de vie me fait aussi profiter de grandes ballades en plein air, avec une des membres humains de ma famille, beaucoup plus souvent qu’avant.
Et ça c’est une belle et bonne chose, source de découvertes nouvelles, de senteurs passionnantes, de rencontres inhabituelles, en un mot d’aventure !
Lady aime beaucoup voyager, sa famille l’emmène toujours dans ses voyages et pérégrinations, et elle a hâte de retrouver ces plaisirs là.
Car le manque de voyages fait aussi partie des changements, que notre futée Lady a remarqué.
« C’est au cours d’une de ces promenades, que Lady, accompagnée de son humaine, remarque ce bateau, lui, aussi en instance de partance … aujourd’hui … mais bientôt … on part ! ».
Zia Chiara
Il faisait très froid, maintenant, dès 17 h , au coucher du soleil.
Le jardin se repliait sur lui-même, les quelques derniers petits fruits étaient tombés sur le sol.
Les feuilles des arbres, après être passés par toute une merveilleuse gamme de couleurs, du jaune, au beige, au roux … jonchait la terre.
Le jardinier en avait recouvert, comme protection , le pied des arbustes et plantes, pour protéger les racines du gel.
Les rosiers, buddleïa, lavandes étaient taillés, raccourcis, pour concentrer leurs forces, pour la prochaine belle saison.
Les petits bulbes, perce-neiges, jacinthes, tulipes, crocus, nichés dans la terre bienveillante, grandissaient doucement, en attendant de pointer le nez , en début d’année.
Seuls les 2 cèdres, trônaient, en toute majesté, drapés dans leur verdure, à la fois discrets et d’une présence rassurante.
Et un beau jour, en plein mois de décembre, une nuée de délicates fleurs jaunes, surgissent, gaillardes et lumineuses, malgré le froid.
C’est le cadeau, inestimable du Jasmin d’Hiver !
« Apprenons, comme le jardin, à prendre patience, à nous ressourcer calmement, bien à l’abri, quand les circonstances sont défavorables, et exprimons notre Gratitude au Jasmin d’Hiver et à son message d’espoir». Zia Chiara
Chrys a grandi, comme un grand nombre d’autres, dans un endroit appelé « serre ».
De grandes tables, tous les pots serrés les uns contre les autres, de la lumière, et régulièrement un arrosage automatique.
Tous les chrysanthèmes ont grandi comme ça, et ils entendaient les humains, qui s’occupaient d’eux, leur dire que le jour de leur succès approchaient.
Ils appelaient ce jour « Toussaint », et Chrys comprenaient que c’était un jour de Fête, et qu’ils allaient décorer des cimetières … sans bien savoir ce que cela voulait dire.
Après un long trajet, où Chrys a été ballotté sans ménagement, il s’est retrouvé au fond d’une grande table, dans un endroit appellé « magasin ». Des tas de gens se bousculaient pour repartir fièrement avec l’un d’eux … mais Chrys, bien caché dans son emballage, restait seul.
A la fin, on le sortit dehors, lui et tous ceux qui restaient . C’est alors qu’ « elle » arriva, regardant tout, soulevant les emballages, et resta émerveillée devant Chrys « Comme tu es magnifique, avec toutes tes jolies fleurs, lumineuses comme autant de petits soleils ! Je vois exactement la place où tu seras bien à la maison, nous profiterons de ta lumière, et nous occuperons bien de toi ! »
« C’est ainsi que Chrys trouva sa place dans un joli lieu vivant ».
Zia Chiara
En Automne, la Nature se protège.
Les feuilles des arbres, arbustes, plantes, tombent sur le sol, pour enrichir la terre d’un nouvel humus.
Ainsi que les champignons, baies des bois, dédaignés des promeneurs.
Les noisettes oubliées des écureuils qui préparent leurs réserves hivernales.
Les graines des monnaies du pape et des belles de nuit, qui essaiment, au gré du vent et des averses, vers l’abri protecteur qui leur permettra d’éclore à nouveau, au printemps.
Dans le jardin, les hérissons trouvent avec bonheur, un petit refuge de bois, pour hiberner, que l’humain leur a préparé.
Pour aider tous les êtres vivants … à 2 pattes, à 4 pattes, à poils, à plumes, à écailles, à nageoires … à mieux passer l’hiver.
Cueillons des pommes « de garde » à proximité de chez nous, allons au marché nous procurer des noix fraîches, gelées et confitures, conservons nos herbes aromatiques « sotto olio »… et partageons nos petites merveilles autour de nous.
« En Automne, je prépare joyeusement l’hiver, je prends soin de moi, de mes proches, des autres, le cœur ouvert et solidaire avec tous les autres êtres vivants de notre planète ».
Zia Chiara
© Chiara D
Regarder les nuages , aux formes variées et mouvantes, voici une façon créative de laisser vagabonder son esprit .
Celui-ci se transforme constamment en un animal différent, l’ours devient mouton, puis canard, chien, écureuil …
Celui-là semble être un avion, puis un dirigeable, une montgolfière, un pélican, une mouette …
Et la fleur d’hibiscus devient marguerite, géranium, hortensia, rose tulipe, tournesol …
Le vent ne cesse de les bousculer, les renouveler, à son rythme.
Leurs reflets, dans l’eau, changent aussi, autrement, car viennent s’y mêler les différents courants du fleuve.
Un rayon de soleil, en jouant à cache-cache, apporte aussi sa contribution à ce merveilleux spectacle que nous offre la nature, toujours en mouvement.
« Nous ouvrir à de nouvelles possibilités, ne pas se fier aux a-priori, ne pas rester figé(e) sur des positions qui ne sont plus d’actualité … Tout bouge dans la nature, autour de nous … A nous de lui faire confiance, et de nous autoriser à changer, pour devenir, à chaque fois, une meilleure version de nous-même ».
Zia Chiara
© Chiara D
Se promener dans la nature, pas forcément bien loin, juste en s’éloignant un peu de la foule, permet de retrouver respiration, souffle régulier de la marche …
Elle s’en rendit pleinement compte, un beau jour de juillet, dans le calme d’une calanque, au bord de la forêt.
Une petite pause, sans but autre que de l’esprit vagabonder, ce qui lui est toujours source de créativité.
Et soudain, la vision de cet arbre, aux puissantes racines, solides, et, étonnement … à l’extérieur en grande partie …
Quelle merveilleuse adaptation !
Peu de terre, du sable, d’autres arbres tout proches,
entremêlement de racines, sans doute, sous la terre …
Notre arbre a trouvé la solution !
Trop de monde sous terre ?
Il a continué a asseoir ses racines à l’air libre, pour encore mieux soutenir la fierté de son tronc !
« Comme l’arbre, quelles que soient les circonstances extérieures, je trouve une solution innovante pour assurer ma stabilité ! ».
Zia Chiara
Le chien Pop ne comprenait pas bien, ce qui se passait, ce printemps là…
Elle et lui avaient toujours rencontré beaucoup de personnes, voyageaient au gré du vent, parfois relativement près, parfois carrément loin … en toute liberté !
Elle lui a expliqué des choses, avec des mots … que le chien Pop ne comprenait pas … virus … épidémie … pandémie … contagion …
Et au milieu, quelques mots qu’il connaissait « rester à la maison » … Ah ! Oui ! Ça c’est réconfortant ! Maison = câlins, gamelle, eau fraîche, canapé, lit, couffin, quelques friandises …
Mais, au fil des jours, ne plus voir d’autres humains, d’autres copains à 4 pattes … ne plus faire de grandes vadrouilles où l’on peut courir, se rouler dans l’herbe … ou dans la boue … sentir un carnaval de nouvelles odeurs, toutes plus attirantes les unes que les autres … ça lui manquait …
Alors quel bonheur, le jour où il a été possible de reprendre une nouvelle grande promenade, dans un endroit encore inconnu et de profiter pleinement de toutes ces nouvelles sensations …
Le sourire de Pop parle de lui-même !
« J’apprends chaque jour, à profiter pleinement de l’instant présent ! ».
Zia Chiara
La petite tomate attendait impatiemment de trouver sa place au jardin.
Mais les jours passaient … et rien ne venait…
Elle ne comprenait pas très bien, pourquoi, cette année là, … il y avait un problème de pots …
Je n’ai jamais entendu parler d’une situation comme ça !
S’inquiétait notre petite tomate …
Un beau jour, elle comprit que son jour était venu, d’être plantée !
Etonnée, elle se retrouva au milieu de magnifiques narcisses …
Ils lui expliquèrent qu’ils allaient prendre soin d'elle, pour veiller sur sa fragilité,
jusqu’à ce qu’elle soit assez robuste.
A ce moment là, leur temps dans ce grand pot sera arrivé à son terme,
et elle aura toute la place pour elle, au moment de délivrer ses jolis fruits rouges.
« Cohabiter dans ce même espace permet de s’entraider , et de donner naissance au meilleur»
Zia Chiara
Le bouton de Camélia, ne voyait rien, et entendait beaucoup de bruits, là, à l’extérieur.
Des chants joyeux fusaient régulièrement, avec des notes différentes, de multiples sortes d’oiseaux.
Il trouvait cela très joli, et, en même temps, un peu effrayant.
Mais ce n’était rien, auprès de bruyants « wouah ! wouah ! wouah ! » … qui lui faisaient vraiment très peur.
Le bouton de Camélia, aimait beaucoup le moment où de l’eau fraîche, lui permettait de gonfler, de grandir.
Une voix, plutôt douce, s’approchait régulièrement, pour l’encourager à s’ouvrir au monde, lui racontait le bleu du ciel, la douceur du soleil, la verdure du jardin … tant et si bien, que cette douceur permit au bouton de Camélia, de surmonter ses peurs, pour découvrir les merveilles promises …
Il s’ouvrit au monde, aux autres qui étaient aussi dans son monde, et se trouva, enfin, apaisé et heureux de se sentir exactement, à sa juste place.
« C’est ainsi, qu’en surmontant ses peurs, ses angoisses,
en acceptant de s’ouvrir à soi-même et aux autres, on découvre son «vrai moi»
Zia Chiara
Petit oignon, doucement blotti
dans la chaleur de la terre,
je profite pleinement de ce moment présent.
Je suis bien décidé à grandir et
à m’épanouir !
Et à devenir, en toute liberté,
la première fleur du jardin !
Je me nourris de tout ce qui est
dans mon environnement,
dans la terre, dans l’air, dans
la chaleur des timides rayons
du soleil …
Je m’ouvre à tout ce qui nourrit
mes racines, ce qui me rend
solide !
Il pleut, il gèle, il neige …
Peu importe, je continue à me développer !
Je m’étire, j’allonge ma tige, pour rendre Visible ma Fleur, en
offrant l’élégance de mes pétales aux yeux de tous, pour leur
plus grand plaisir …
Et pour leur annoncer l’arrivée du Printemps !
Je suis Le Perce-Neige !
« Tel le Perce-Neige, A Quel Projet allez-vous consacrer
vos soins en ce Printemps ?»
Zia Chiara
Le bébé dragon, nommé Draggy, sortit de son oeuf, et ses parents virent qu’il était vert.
Alors que ses parents et tous les autres bébés dragons de la couvée étaient rouges !
Sa famille l’aimait, certes, mais il y avait toujours quelqu’un pour lui rappeler sa différence.
« Toi qui est tout vert, tu auras du mal à cracher le feu ».
« Toi qui est vert comme une grenouille, comment pourrais-tu représenter la sagesse ».
« Tu ne pourras pas participer au défilé de nouvel an, car tous les dragons y sont rouges ».
Le petit dragon pleurait, car ce défilé était le plus grand moment de la vie d’un dragon : il marquait le début de son année, où il apporterait tant de choses bénéfiques aux humains.
C’était l’essence même d’être dragon.
La dame du lac, au bord duquel se trouvait le petit dragon vert lui dit :
« arrête de pleurer, et regarde toi dans le miroir de mes eaux ;
regarde comme ta couleur verte est originale et seyante ;
toi seul la porte et pourra l’offrir en cadeau aux autres et aux humains »
« Draggy se regarda dans le miroir et se dit : j’aime mon image, elle est
unique et mes yeux bleus me plaisent beaucoup. »
Et Draggy fut la vedette du défilé, fêté et félicité.
« J’aime mon image dans le miroir et ma vie devient meilleure ».
Zia Chiara
Ce premier jour de l’année, le duo avait décidé de se promener longuement, pour savourer le plaisir d’être dans la nature, accompagnés du chant des oiseaux, des fragrances des arbres et plantes, de la beauté des paysages et du ciel.
A un moment notre duo s’arrêta, pour … ne rien faire de spécial, si ce n’est de respirer tranquillement, et de se concentrer uniquement sur le moment présent, sa perfection tranquille, ce sentiment d’être précisément à sa place.
Le retour fut joyeux, léger, un joli repas, le plaisir d’être à la maison, une nuit sereine , et un nouveau matin, qui commence une nouvelle année, sous le signe du Bien-Etre et de l’Harmonie !
Des moments où l’on est capable de se recentrer, de savourer simplement, ce que l’on vit au présent, d’en éprouver de la gratitude … faire place à la joie dans notre vie … pour en recevoir de plus en plus !
Bonne Année !
Zia Chiara
Angela aimait, chaque matin, se promener sur la plage déserte.
Elle laissait son esprit vagabonder, tout en regardant le mouvement des vagues, toujours le même, mais toujours différent ; la mer, capable de ressembler à un lac, ou alors de se montrer redoutable !
Angela aurait aimé, elle aussi, avoir cette capacité de se transformer, ou, tout au moins, de transformer sa vie.
Mais elle n’osait pas changer de métier, de ville, d’apparence, de style de vie, devenir « elle en +++ ».
Un jour, elle vit arriver le long de la plage, un cavalier, accompagné de son chien.
La scène lui parut remarquable, sans qu’elle sache très bien pourquoi.
Soudain, elle réalisa que le chien allait « au trot », exactement comme le cheval, puis au galop.
Ce rythme alterné se répéta, au long de la promenade en bord de plage.
Alors, il croisa un autre chien qui passait par là, et se remit à jouer et à courir comme un chien.
Angela se demanda comment un tel comportement pouvait se produire.
Elle réalisa alors que le chien ne se demandait pas s’il pouvait ou ne pouvait pas trotter ou galoper : il se laissait simplement porter par son envie de le faire.
Angela décida d’apprendre à se faire confiance ,
pour permettre à ses envies de devenir réalités.
Zia Chiara
Il était une fois un homme tellement amoureux de la planète Vénus, que chaque soir il ouvrait grand sa fenêtre pour lui déclarer sa flamme.
Un soir il entendit une voix très douce lui murmurer : « viens me rejoindre », et il sut que c’était la voix de Vénus, qui répondait à son amour.
Comment arriver à toi, moi qui ne suis qu’un homme ?
« Monte sur le rayon de lune à tes pieds, et quand tu seras sur la lune, tu trouveras un autre rayon que j’ai déposé pour toi, et qui te conduiras jusqu’à moi. »
Avec facilité, il monta sur le rayon, arriva à la lune, trouva le rayon de Vénus et commença à s’élever vers elle.
A mi-chemin il se dit « je rêve, un homme ne peut pas marcher ainsi sur le rayon d’une planète ».
Avec ce doute en lui, il trébucha, et tomba des milliers de kilomètres plus bas, sur Saturne.
Avant de mourir, il entendit la voix de sa bien-aimée lui murmurer : « il ne suffisait pas de m’aimer , ni de me faire confiance, il fallait croire en tes ressources et te faire confiance à toi même ».
Ainsi se termine le conte de l’homme qui ne savait pas que :
« Le possible est juste un petit peu après l’impossible »
Zia Chiara
Le Lutin de la Saint Sylvestre était triste : une année finissait, une autre commençait, et tout lui semblait revêtu d’une même monotonie.
Il se trouvait pourtant sur une grande étendue de plage, la mer avait des reflets d’un bleu profond qui s’ouvraient sur l’infini, des parasols nombreux s’offraient à sa vue, et de petits cailloux se laissaient doucement bercer par les vaguelettes.
La Fée Morgane, qui, comme chacun sait, est capable de toutes les magies, entendit toute cette tristesse, et se transporta auprès de notre Lutin.
« Pourquoi es-tu triste, Lutin ? » , lui demanda-t-elle ?
« Je n’ai pas d’espoirs, rien d’intéressant à faire, et ma vie est inutile »
La Fée Morgane demanda alors au Lutin de regarder ce qu’il avait à sa portée : la plage, qui permet de changer de direction, de marcher à son propre pas, la mer, porte ouverte à toutes les aventures, et les parasols, dont chacun représente un projet d’avenir, prêt à s’ouvrir, en fonction de ses choix.
Mon cadeau pour la Saint Sylvestre, Lutin, c’est que je te donne cette image pour toujours, tu auras juste à fermer les yeux, et tu auras toujours tout à ta portée : l’Avenir, et toutes les merveilles inconnues qu’il te propose, si tu veux les prendre.
Gardes ce petit caillou dans ta poche, pour t’en souvenir !
Zia Chiara