Le Noël de Clémentine

Fee de noel2Clémentine portait le nom de cette agrume, au parfum subtil et à la couleur chaleureuse, parce qu’elle était née un jour de Noël.

C’est l’orange, le symbole de Noël ?                        

Vous voyez un bébé, puis une jeune fille, une femme, s’appeler orange ?

Clémentine lui convient beaucoup mieux.

En cette soirée de Noêl, donc, Clémentine se préparait à se rendre à une soirée, à laquelle elle était conviée. Elle prévoyait de bien s’amuser, et prenait plaisir à se préparer, se coiffer, se maquiller, choisir des vêtements, des chaussures,  dans lesquels elle se sentirait à l’aise.

C’est là, que, devant le miroir, elle revit la Clémentine du Noël précédent. Une Clémentine seule, qui venait de perdre un travail et un fiancé, quasi en même temps, et qui avait refusé de voir des amis, ce soir là, pour rester seule à ruminer son chagrin, se convaincre qu’elle n’était pas douée pour réussir, se racornir sur ses problèmes de tous ordres.

C’est alors, (avait-elle rêvé?), qu’était apparue la fée de Noêl !

Celle-ci prit le temps de l’écouter, de lui redonner confiance en elle, et lui demanda simplement d’écrire ce que serait, pour elle, une journée idéale. Clémentine trouva cela un peu simplet, mais comme elle n’avait rien de mieux à faire, en cette nuit de Noêl, elle prit un cahier et commença à écrire ce que serait pour elle une journée idéale.

Puis elle oublia ce cahier, mais les jours suivants, se mit à réfléchir à ce qui avait vraiment du sens pour elle, dans la vie ; elle lista ses compétences pour les envisager sous un autre regard, et trouver de nouvelles activités, dans des univers où elle se sentirait à l’aise ; elle rencontra des gens positifs, pleins d’énergie, avec qui partager, des informations, des projets, des moments de détente, simplement aussi.

Et en ce nouveau soir de Noël, elle ressortit le cahier … Surprise !

La journée idéale, qu’elle avait écrit, un an plus tôt, c’était quasiment une journée de sa vie d’aujourd’hui !      Elle remercia, à voix haute, la fée de Noël, qui sait si bien aider celles et ceux qui en ont besoin.

Zia Chiara


Le Noël de Clementine

Clémentine portait le nom de cette agrume, au parfum subtil et à la couleur chaleureuse, parce qu’elle était née un jour de Noël.

C’est l’orange, le symbole de Noël ?                        Clementine_72_764

Vous voyez un bébé, puis une jeune fille, une femme, s’appeler orange ?

Clémentine lui convient beaucoup mieux.

En cette soirée de Noêl, donc, Clémentine se préparait à se rendre à une soirée, à laquelle elle était conviée. Elle prévoyait de bien s’amuser, et prenait plaisir à se préparer, se coiffer, se maquiller, choisir des vêtements, des chaussures,  dans lesquels elle se sentirait à l’aise.

C’est là, que, devant le miroir, elle revit la Clémentine du Noël précédent.

Une Clémentine seule, qui venait de perdre un travail et un fiancé, quasi en même temps, et qui avait refusé de voir des amis, ce soir là, pour rester seule à ruminer son chagrin, se convaincre qu’elle n’était pas douée pour réussir, se racornir sur ses problèmes de tous ordres.

C’est alors, (avait-elle rêvé?), qu’était apparue la fée de Noêl !

Celle-ci prit le temps de l’écouter, de lui redonner confiance en elle, et lui demanda simplement d’écrire ce que serait, pour elle, une journée idéale.

Clémentine trouva cela un peu simplet, mais comme elle n’avait rien de mieux à faire, en cette nuit de Noêl, elle prit un cahier et commença à écrire ce que serait pour elle une journée idéale.

Puis elle oublia ce cahier, mais les jours suivants, se mit à réfléchir à ce qui avait vraiment du sens pour elle, dans la vie ; elle lista ses compétences pour les envisager sous un autre regard, et trouver de nouvelles activités, dans des univers où elle se sentirait à l’aise ; elle rencontra des gens positifs, pleins d’énergie, avec qui partager, des informations, des projets, des moments de détente, simplement aussi.

Et en ce nouveau soir de Noël, elle ressortit le cahier … et devinez quoi ?

La journée idéale, qu’elle avait écrit, un an plus tôt, c’était quasiment une journée de sa vie d’aujourd’hui !

Elle remercia, à voix haute, la fée de Noël, qui sait si bien aider celles et ceux qui en ont besoin.

Conte de Zia Chiara

 


LE CADEAU DE LA FEE MORGANE

Le Lutin de la Saint Sylvestre était triste : une année finissait, une autre        commençait, et tout lui semblait revêtu d’une même monotonie.

Il se trouvait pourtant sur une grande étendue de plage, la mer avait des reflets d’un bleu profond qui s’ouvraient sur l’infini, des parasols nombreux s’offraient à sa vue, et de petits cailloux se laissaient doucement bercer par les vaguelettes.

La Fée Morgane, qui, comme chacun sait, est capable de toutes les magies,        entendit toute cette tristesse, et se transporta auprès de notre Lutin.

« Pourquoi es-tu triste, Lutin ? » , lui demanda-t-elle ?

« Je n’ai pas d’espoirs, rien d’intéressant à faire, et ma vie  est inutile »

La Fée Morgane demanda alors au Lutin de regarder ce qu’il avait à sa portée :  la plage, qui permet de changer de direction, de marcher à son  propre  pas, la mer, porte ouverte à toutes les aventures, et les parasols, dont chacun      représente un  projet d’avenir, prêt à s’ouvrir, en fonction de ses choix.

Lavenir_jpj Mon cadeau pour la Saint Sylvestre, Lutin,  c’est que je te donne cette image pour toujours, tu auras juste à fermer les yeux, et tu auras toujours tout à ta portée : l’Avenir, et toutes les merveilles  inconnues qu’il te propose, si tu veux les prendre. 

Gardes ce petit caillou dans ta  poche, pour t’en souvenir.

Zia Chiara


LA FEE DE NOEL

C’était la nuit de Noël.

José, comptable de son état, alla se mettre au lit, après une soirée solitaire, amer de voir, qu’une fois de plus, personne n’avait pensé à lui.

C’est cette même nuit que, chaque année, la fée de Noël choisit un mortel, pour lui apporter sa lumière.

Elle prend José par la main, et il voit une scène de Noël : une dizaine de personnes sont en train de festoyer et de s’amuser.

Et il se voit, lui, José, souriant et détendu, en train de découper une dinde.

Comment est-ce possible ?

Mais oui, c’est toi, José, lui dit la fée.

Dans cette vie là, tu as choisi de tendre la main à ton frère, et tu t’occupes régulièrement de ta tante.

En dehors de ton travail, tu prends soin de la nature, et participe aux activités d’une association.

Tu y as découvert créativité, partage, engagement, et tu as gagné des amis, et même une compagne..

Ce soir de Noël, est, pour tous l’occasion de se retrouver et de passer un moment chaleureux, de se nourrir le corps et l’esprit d’énergie positive.

En le ramenant à son triste lit, la fée lui dit encore « Il ne tient qu’à toi de choisir la vie que je t’ai montrée.

Bon Noël, José ! »

« Nourrir mon corps et mon esprit contribue à améliorer ma vie »

Conte de Zia Chiara

Claire Doutremepuich 


Le Casseur de Pierres

Sur l’île d’Hokkaido, Humi, casseur de pierres de son métier, était fort et en bonne santé, mais se plaignait jour et nuit de son sort. 

La nuit de Noël, un ange lui apparut :

- « Tu es en parfaite santé et tu as la vie devant toi, pourquoi ne cesses-tu de te plaindre ? »

- « Dieu me traite injustement en ne me permettant pas de m’élever au-dessus de ma condition », dit Humi

Le Seigneur, consulté, autorisa l’ange à accorder à Humi tout ce qu’il désire.

Ainsi Humi, selon ses souhaits, se retrouva successivement transformé en gentilhomme, propriétaire d’un palais somptueux et d’un vaste domaine ;

puis il devint le soleil, à ses yeux le vrai roi ;

le nuage, car celui-ci cachait la terre au soleil et lui semblait donc plus fort encore ;

comme un rocher restait impassible face à la tempête que déclenchait le nuage, il voulut ensuite devenir le rocher, plus fort que le nuage.

Un jour, il ressentit des douleurs terribles dans ses entrailles et, terrifié, il appela l’ange :

- « Ange, quelqu’un essaie de me tuer. Il est plus puissant que moi, je veux être lui ! »

- « Qu’il en soit ainsi ! » dit l’ange

Et c’est ainsi que Humi redevint casseur de pierres.

Conte de Zia Chiara

Claire Doutremepuich


Le Noël de Poussinet

C’était la nuit de Noël, la neige recouvrait la campagne, et dans la grange, chaque famille se préparait.

Dans le clapier, la famille lapin sortait les carottes tendres et leurs fanes. Dans l’enclos, la famille cochon avait des châtaignes et des truffes. Dans son coin la famille canard lavait la salade et coupait le pain, tandis qu’au poulailler, des graines composaient le menu.

C’est là que Poussinet se demanda pourquoi il n’y avait que des graines pour lui, sa maman et ses frères et sœurs.

Chaque famille s’apprêtait à commencer son repas, quand Poussinet eut une idée : « et si nous mettions tous sur une même table ce que nous avons, pour le partager et goûter à de nouvelles saveurs ? »

Sitôt dit, sitôt fait, et voilà Poussinet qui va frapper à chaque porte des habitants de la grange.

Chacun hésita, mais l’enthousiasme et la belle humeur de Poussinet, qui avait déplié une grande nappe et disposé dessus ses graines, tout en chantant les sapins et les étoiles était communicatif.

La famille cochon arriva en premier, suivie de la famille lapin, puis de la famille canard.

Chacun ajouta sa voix aux chants, des rires fusèrent, on goûta à tout… et chacun se dit, que grâce à Poussinet, quelque chose était né entre eux ce soir.

Conte de "Zia Chiara"

Claire Doutremepuich